"Dans une certaine mesure nous sommes tous des acrobates et nous savons que la vie se déplace tout le temps à un point où il n’y a pas d’équilibre. J’essayais toujours de trouver une langue qui touche les âmes des spectateurs d’aujourd’hui. Cette histoire est racontée à l’époque moderne et l’utilisation d’un langage moderne qui provient des vielles traditions de l’abstraction, des allusions et des images qui sont près des rêves. Il nous aide à comprendre qui nous sommes, dans un cercle ouvert allant des danseurs aux chanteurs, des acrobates aux musiciens. Comme enfants : les enfants demandent qu’on leur raconte un conte de fées la nuit pour qu’ils puissent rêver et vaincre leurs peurs. L’abstraction mène au dialogue avec l’inconscient dont le pouvoir de la musique de Leoncavallo apparaît avec son histoire courte et simple." Daniele Finzi Pasca

"J’ai tenté de ramener le théâtre et sa perspective — faite d’images qui se superposent — sous le chapiteau et j’ai demandé aux acrobates de penser comme pensent les acteurs, d’être beaux et honnêtes comme le sont les belles amours. J’ai eu de la chance, parce que j’ai été entouré par de magnifiques créateurs avec lesquels nous avons plongé dans un monde commun, en cherchant à être près les uns des autres et dans cette aventure, nous avons aussi été soutenus par toute l’équipe de production qui nous a laissé rêver. J’ai eu près de moi aussi les amis de ma troupe, le Teatro Sunil, avec qui depuis plus de vingt ans nous cherchons beauté et honnêteté sur scène. Se faire son propre enterrement fait du bien, on se sent pour un moment nécessaire et ça donne envie de poursuivre la route, le voyage, qui en fait, n’est rien d’autre qu’un long retour à la maison." Daniele Finzi Pasca