Le Devoir, Montréal, 5 Janvier 2013
« La vérité, c’est tout ce qu’on a rêvé, qu’on a vécu, qu’on a inventé. Tout ça fait partie de notre mémoire. » Pour Daniele Finzi Pasca, la vérité se nourrit de rêves qui se prennent pour la vraie vie et d’images d’Épinal devenues réalité. À cet égard, l’univers du metteur en scène italo-suisse n’est pas si éloigné de celui du peintre Salvador Dalí, les deux hommes puisant dans un vocabulaire onirique puissant, habité de symboles, de bêtes étranges et d’êtres mi-femmes mi-hommes.